Découvrez dans cet article comment Compex peut vous aider à gérer les blessures du triathlète grâce à l'électrostimulation.

Il est important de rappeler préalablement qu’une blessure est un évènement à ne jamais négliger, et qu’il est toujours souhaitable d’aller consulter un médecin ou un professionnel de santé afin d’établir un diagnostic précis et de mettre en place les mesures thérapeutiques appropriées.

 

A. PREVENTION DE L'EPAULE DOULOUREUSE DU NAGEUR

L’épaule est une articulation complexe dotée d’une très grande mobilité et dont la stabilité est assurée essentiellement par de nombreux muscles. Quatre d’entre eux, appelés muscles de la coiffe des rotateurs se terminent par des tendons situés au contact des pièces osseuses de l’épaule.
Lorsque ces pièces osseuses ne sont plus correctement centrées, les conditions mécaniques dans lesquelles travaillent les muscles de la coiffe des rotateurs sont modifiées et conduit le plus souvent à une irritation et une inflammation d’un ou plusieurs tendons : c’est la tendinopathie de la coiffe des rotateurs.
Le crawl qui sollicite fortement les muscles rotateurs internes va pouvoir être responsable d’un déséquilibre musculaire entraînant ce conflit mécanique qui est donc particulièrement fréquent chez le nageur.

Pour éviter cela, surtout chez le triathlète qui a déjà souffert de douleurs de l’épaule, il est judicieux d’intégrer à son entraînement une séance par semaine de stimulation spécifique des muscles rotateurs externes de l’épaule.

Programme : Musculation

Durée du cycle et fréquence du traitement : 1 séance par semaine pendant 3 à 6 semaines (au minimum 3 semaines) tout au long de la saison

Placement des électrodes : Les 4 canaux sont nécessaires pour pouvoir stimuler efficacement les abdos et les muscles lombaires.

Position du corps : Position debout ou assise, Dos droit

Réglage de l’intensité :

Effet recherché : Provoquer de puissantes contractions impliquant le plus grand nombre de fibres musculaires possibles.

Il est important de monter régulièrement l’intensité jusqu’au maximum supportable !
Ceci est déterminant, car l’intensité détermine directement le pourcentage de fibres musculaires que vous sollicitez. Comme seules celles qui travaillent progressent, il faut toujours essayer d’en faire travailler le plus possible = monter l’intensité le plus haut possible.
Parce que tout le monde s’habitue à la technique,  vous devez, en particulier,  toujours chercher à monter régulièrement les intensités tout au long de chaque séance (par exemple toutes les 4 à 5 contractions), ainsi que d’une séance à l’autre.
Une bonne façon de procéder, est de se donner comme objectif de chaque séance de dépasser le niveau d’intensités atteint lors de la séance précédente !
Vous devez donc très rapidement atteindre un niveau d’intensité/énergie d’au moins 100, puis chercher à vous rapprocher d’un niveau d’environ 250, il n’est pas rare de voir certains sportifs monter jusqu’au maximum (999).

Augmentez seulement dans la phase de contraction.
En phase de repos, les intensités se divisent par 2 et vous n’avez pas besoin d’augmenter.
(Pendant la phase d’échauffement et de récupération : augmentez jusqu’à obtenir des secousses musculaires bien prononcées qui restent confortables. Sur le SP 8.0, la fonction mi-AUTORANGE va régler automatiquement l’intensité. Dès que l’intensité aura été trouvée, il sera inscrit «Niveau optimal d’intensité trouvé»)
- Sur les appareils filaires, affichage du déroulement de la séance sur l’écran :

- Sur les appareils sans fils, affichage du déroulement de la séance sur l’écran :

B. PREVENTION DES CERVICALGIES DU CYCLISTE

Les cervicalgies ou douleurs de la nuque sont très fréquentes parmi la population générale, mais sont aussi particulièrement présentes chez les cyclistes (donc le triathlète) sous la forme de contractures musculaires douloureuses qui apparaissent le plus souvent lors de courses ou de sorties de longues durées.
La cause de ces douleurs est la position sur le vélo qui place la nuque en hyper extension,  d’autant plus qu’une position aérodynamique extrême est recherchée.

Programme : Capillarisation

Durée du traitement :

Ces douleurs cervicales peuvent être efficacement prévenues en appliquant des séances quotidiennes de capillarisation  sur les muscles cervicaux pendant une dizaine de jours avant une compétition comme un Ironman par exemple.

Certains triathlètes, sujets à ce type de douleurs, pourront avoir intérêt à intégrer une séance par semaine tout au long de la saison

Placement des électrodes :

Position du corps :Placez-vous dans la position indifférente la plus confortable

Réglage de l’intensité :

Effet recherché : Obtenir des secousses musculaires bien prononcées tout en restant confortables.

Pour les appareils non munis de la technologie mi-RANGE, il faut chercher à obtenir une réponse musculaire qui ressemble à un battement ou une grosse vibration, que l’on appelle aussi des secousses musculaires. Cette activité musculaire, très différente d’une véritable contraction, se comporte comme une pompe qui est déterminante pour provoquer la forte augmentation du débit sanguin dans le muscle stimulé. Lorsque l’on monte l’intensité, le battement musculaire est d’abord discret, puis devient de plus en plus prononcé avant d’atteindre un plafond où la réponse musculaire est maximale.
Il est cependant possible de monter l’intensité plus haut, mais cela n’apporte pas de bénéfices supplémentaires.

Pour les appareils munis de la technologie mi-RANGE, la zone d’intensité qui induit la stimulation optimale est indiquée sur l’écran:
   - Sur le SP 4.0, il y a un petit crochet qui indique la zone optimale, il faut donc maintenir l’intensité à l’intérieur du crochet et si possible au niveau maximum de celui-ci.

- Sur le Fit 5.0 et SP 6.0, il faut augmenter l’intensité jusqu’à ce qu’il soit inscrit «Niveau optimal d’intensité trouvé». Si la stimulation est confortable, vous pouvez cependant monter l’intensité à un niveau un peu plus élevé pour que les battements soient davantage prononcés.
- Sur le SP 8.0, la fonction mi-AUTORANGE va régler automatiquement l’intensité. Dès que l’intensité aura été trouvée, il sera inscrit «Niveau optimal d’intensité trouvé». Si la stimulation est confortable, vous pouvez cependant monter l’intensité à un niveau un peu plus élevé pour que les battements soient davantage prononcés.

C. TRAITEMENT DE LA TENDINOPATHIE ACHILEENNE DU COUREUR A PIED

La tendinopathie du tendon d’Achille est l’une des affections les plus fréquentes chez les coureurs de longue distance.
Dans un premier temps, en phase aigüe ou inflammatoire, la région du tendon est chaude et rouge et est très douloureux. La mobilisation du pied provoque le plus souvent une sensation de grincement, le repos sportif est alors impératif (en tous cas l’arrêt de la course à pied). A ce stade, des séances répétées d’un programme antidouleur de type Tendinite permet de soulager efficacement les douleurs.
Le plus souvent, succède ensuite une seconde phase où les signes précédents ont disparu ou se sont considérablement atténués, c’est la phase chronique qui correspond à une phase de cicatrisation des microlésions des fibres tendineuses.
A ce stade, le programme Douleur musculaire appliqué sur les muscles du mollet (triceps sural) à raison de 2 séances par jour provoque une amélioration de la circulation sanguine et de l’irrigation du tendon qui est tout à fait favorable à la guérison.

1ER PHASE DE LA TENDINOPATHIE : PHASE AIGUE

Programme : Tendinite (ou Tens ou Tens modulé selon le modèle Compex)

Durée du traitement : Pendant toute la durée de la phase aigüe et la persistance des signes inflammatoires.

Déroulement du traitement : Au minimum, 1 séance tous les jours. Selon les besoins, les séances peuvent être répétées plusieurs fois au cours d’une même journée

Placement des électrodes : Il faut chercher à recouvrir toute la surface de la région douloureuse avec autant d’électrodes que nécessaire

Position du corps : Placez-vous dans la position indifférente la plus confortable

Réglage de l’intensité :

Effet recherché : Obtenir un fourmillement bien prononcé, mais non douloureux.

Augmenter progressivement les intensités de stimulation jusqu’à percevoir une sensation bien prononcée de fourmillements. Montez les intensités de stimulation à un niveau plus élevé n’apporte pas d’efficacité supplémentaire et peut déclencher des contractions musculaires qui sont indésirables pour ce traitement.

Pour les appareils munis de la technologie mi-TENS :
Dès qu’ une contraction est détectée, l’intensité de stimulation est automatiquement diminuée.

Pour les stimulateurs non munis de la technologie mi-TENS :
Si une contraction musculaire apparait, il convient de réduire manuellement légèrement le niveau de l’intensité.

2EME PHASE DE LA TENDINOPATHIE : PHASE CHRONIQUE

L’évolution habituelle d’une tendinopathie passe le plus souvent par une première phase aigüe, puis par une phase chronique pour laquelle les signes évidents d’inflammation (chaleur, rougeur) ont disparus. La douleur n’est plus présente et n’entrave plus les gestes de la vie quotidienne comme la descente des escaliers. Mais une gêne persistante ou un léger réveil de la douleur survient lors de la reprise même extrêmement progressive de l’entraînement. Il convient de noter que la reprise de l’activité sportive doit toujours se faire avec le feu vert d’une autorité médicale et de façon extrêmement progressive (footing lent et de courte durée sur terrain souple pour commencer). L’apparition d’une gêne ou le réveil de la douleur doit en principe toujours faire interrompre la séance d’entraînement. Pendant cette phase chronique, le tendon est en phase de convalescence, il peut exister des microlésions des fibres tendineuses qui sont alors en cours de cicatrisation. Le programme Douleur musculaire permet d’entraîner une forte augmentation de la circulation sanguine dans l’ensemble des muscles du mollet (triceps sural) et du tendon d’Achille ce qui est très bénéfique pour favoriser le processus de cicatrisation.

Le programme Douleur musculaire ne doit jamais être entrepris trop tôt, c’est-à-dire pendant la phase aigüe car il existe alors un risque potentiel d’aggravation des signes inflammatoires.

Programme : Douleur musculaire (ou Tendinite chronique ou Endorphinique selon le modèle Compex)

Durée du traitement : Pendant toute la durée de la phase chronique jusqu’à disparition complète des signes douloureux

Déroulement du traitement : Au minimum, 1 séance tous les jours. Si possible 2 séances par jour espacées par un minimum  de 10 minutes de repos entre les 2 séances.

Placement des électrodes :

Position du corps :Assis ou allongé dans une position confortable

Réglage de l’intensité :

Effet recherché : Obtenir des secousses musculaires bien prononcées tout en restant confortables.

Il faut monter l’intensité jusqu’à obtenir une réponse musculaire qui ressemble à un battement ou une grosse vibration, que l’on appelle aussi des secousses musculaires. Cette activité musculaire, très différente d’une véritable contraction, se comporte comme une pompe qui est déterminante pour provoquer la forte augmentation du débit sanguin dans le muscle stimulé. Lorsque l’on monte l’intensité, le battement musculaire est d’abord discret, puis devient de plus en plus prononcé avant d’atteindre un plafond où la réponse musculaire est maximale.
Il est cependant possible de monter l’intensité plus haut, mais cela n’apporte pas de bénéfices supplémentaires.

Pour les appareils munis de la technologie mi-RANGE, la zone d’intensité qui induit la stimulation optimale est indiquée sur l’écran:
 - Sur le SP 4.0, il y a un petit crochet qui indique la zone optimale, il faut donc maintenir l’intensité à l’intérieur du crochet et si possible au niveau maximum de celui-ci.

- Sur le Fit 5.0 et SP 6.0, il faut augmenter l’intensité jusqu’à ce qu’il soit inscrit «Niveau optimal d’intensité trouvé». Si la stimulation est confortable, vous pouvez cependant monter l’intensité à un niveau un peu plus élevé pour que les battements soient davantage prononcés.
- Sur le SP 8.0, la fonction mi-AUTORANGE va régler automatiquement l’intensité. Dès que l’intensité aura été trouvée, il sera inscrit «Niveau optimal d’intensité trouvé». Si la stimulation est confortable, vous pouvez cependant monter l’intensité à un niveau un peu plus élevé pour que les battements soient davantage prononcés.

La douleur est un signe qu’il ne faut pas négliger. Si cette dernière est prononcée et/ou perdure trop longtemps, il est conseillé de consulter un médecin.

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